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Cadeaux à offrir ou pour se faire plaisir
Les petits cadeaux de la vie modèrent le stress, améliorent notre humeur. Mais nous ne sommes pas égaux dans notre capacité à les apprécier. Heureusement, cela s’apprend.
Certains sont incroyablement doués pour grappiller les petits bonheurs dans le flux des contraintes de la vie, indépendamment des ennuis qu’ils rencontrent. « Je me souviens de ma belle-mère, qui avait des soucis d’argent, de couple, mais ne laissait jamais passer une occasion de s’accorder un petit plaisir, témoigne Béatrice, 45 ans. Même très malade, elle nous demandait de l’installer dans le jardin, face à ses roses, et soupirait d’aise. Elle m’a donné une jolie leçon, moi qui avais toujours vu mes parents se plaindre alors qu’ils avaient une vie matérielle beaucoup plus agréable. »
Éprouver du plaisir modère le stress, améliore notre humeur, nous rendant plus forts face à l’adversité. « À chaque fois que nous le rencontrons, un système de récompense se déclenche dans notre cerveau, libérant de la dopamine, rappelle le psychiatre
Cette substance entraîne des sensations agréables, ce qui nous motive à renouveler l’expérience. »
Certes, la succession de petits plaisirs donne de la saveur à la vie, mais font-ils pour autant notre bonheur ? « En grande partie, répond-il, bien que le lien de causalité soit difficile à établir : est-ce leur somme qui nous rend heureux… ou les gens heureux qui ont plus de disposition à se les accorder ? Sans doute les deux. » Bien sûr, il ne s’agit pas d’un besoin vital, nous pouvons passer notre vie à les bouder, mais, incontestablement, elle sera nettement moins riche. Car l’art de se faire plaisir ne relève pas uniquement d’une bonne nature : il signe d’abord et surtout le fait que nous nous sentons suffisamment libres dans notre tête pour oser nous l’offrir…
C’est dans cette liberté psychique que se nichent les enjeux du plaisir.
S’aimer suffisamment
Nous connaissons tous des personnes incapables de se poser pour s’accorder un peu de bon temps. D’où vient cette difficulté ? « Elles sont dans une fuite en avant pour tenter d’échapper à leur angoisse, assure la psychanalyste Elles préfèrent faire plaisir aux autres plutôt qu’à elles-mêmes, espérant en retour être aimées. Tant qu’elles n’auront pas fait un travail sur elles-mêmes pour découvrir pourquoi elles ne font pas de leur bonheur personnel une priorité, elles seront incapables de s’offrir des petites satisfactions. » « Nous ne nous voulons pas que du bien, renchérit la psychanalyste Des blessures infantiles et un narcissisme défaillant nous poussent à nous punir, comme nous l’avons été enfants. Il faut s’aimer suffisamment pour se faire plaisir.
Pour Maryse Vaillant, nous vivons dans une époque qui nous pousse à confondre plaisir et consommation de bien-être. Or, tout l’art de se faire plaisir est de savoir jouir de peu, des petits événements à notre portée, de prendre la vie comme un cadeau. Même constat chez Elsa Cayat : « Nous sommes attirés par des leurres, notamment celui de penser que, avec la richesse, nous pourrons nous accorder tous les délices. Ce qui justifie de toujours reporter le bien-être à demain. » À ceux qui pensent que se faire plaisir est futile, voire égoïste, François Lelord répond : « Des chercheurs ont constaté au cours d’une expérience que les sujets qui venaient de s’accorder un plaisir donnaient plus volontiers à un faux mendiant placé sur leur chemin. Bref, qu’ils se montraient plus généreux. » Le dernier mot? Laissons-le à Jean-Claude Carrière : « J’ai une maxime dans la vie : je joins toujours l’agréable… à l’agréable. »